9 octobre 2016

L'Argentine du Nord




Comme le dit le petit dicton : les Mexicains descendent des Aztèques, les Péruviens des Incas et les Argentins... des bateaux. C'est un peu moins classe mais oui, près de 80% des habitants sont d'origine européenne (Italie, France, Turquie, Espagne...). L'Argentine c'est aussi le 8ème plus grand pays au monde qui abrite sous 5 régions des climats bien différents, des montagnes arides du Nord aux glaciers de Patagonie.

Nouveau pays, nouvelle langue !
Même si l'espagnol d'Amérique du Sud diffère légèrement de celui d'Espagne,
surtout sur la prononciation, voici les expressions usuelles :

Bonjour = Buen dia
Bonjour (l'après-midi) = Buen tarde
Merci = Gracias
Au revoir = Hasta luego
S'il vous plaît = Por favor
Pardon = Lo siento

Du Brésil en Argentine,
De Foz do Iguaçu à Puerto Iguazú


Je croyais que je ne pouvais m'affranchir de la traversée de frontière en marchant et devoir demander à mes pieds un effort sur 10km. Finalement un bus brésilien se rend directement en Argentine, dans le centre ville de Puerto Iguazú, très pratique. Néanmoins, c'est plutôt comique et surprenant, le bus va directement à la frontière argentine et ne s'arrête pas aux douanes brésiliennes pour tamponner mon passeport fin de visa. Bon, on supposera que ça ira comme ça ! Le plus important étant d'avoir le visa argentin.

Dans le même esprit, à l'entrée des douanes argentines je note un panneau avec, affiché en gros en rouge, une série d'interdictions dont celle d'import de fruits...moi qui me promène toujours avec au moins quelques bananes ça s'annonce aisé. Mais en répondant "Francia" à la question "D'où venez vous ?" je m'en sors bien. Content de savoir que nous n'avons pas mauvaise réputation.


Il se dit régulièrement que l'Argentine est le pays le plus européanisé d'Amérique du Sud. Jusqu'à maintenant je corrobore. Même Buenos Aires est appelé le petit Paris, c'est dire ! Les villes que je visiterai se rapprocheront d'avantage de Madrid que de villes à la forte identité culturelle sud-américaine. Du moins au début. Plus je me rapprocherai de la Bolivie plus le folklore des peuples andins (dont les Quechua) apparaîtra.


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Iguazú, second volet.


Parce qu'une seule fois était trop peu et parce que ce côté de la rivière offre d'autres points de vue imprenables. Les passerelles permettent en effet de se trouver au-dessus des chutes ou face à elles plus d'une fois. La proximité est un argument de valeur. D'ailleurs, ils en profitent pour annoncer le prix de l'entrée à un tarif plus élevé qu'au Brésil : 330 pessos (noté $, ~22€) sans compter le bus au tarif exorbitant pour y aller. Bref.



La chute Garganta del Diablo mérite plutôt bien son nom. Située à l'extrémité du parc, elle couronne la journée et conclue superbement bien le parcours Elle forme un gigantesque "U" et une passerelle m'amène juste au-dessus du précipice. L'eau tombe de 90m de haut telle qu'elle se pulvérise dans un bruit sourd et puissant formant ainsi des nuages bloquant toute vue possible vers le bas (de ce fait les photos ressemblent plus à des photos de nuages qu'à des photos de chutes d'eau!).

Je demeure aussi contemplatif que la première fois du côté brésilien, un spectacle majestueux incessant, prodigieusement naturel, hors du commun.




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L'aventure en autostop

Petite aparthé ! Ces paragraphes peuvent paraître légèrement hors-sujet, ils racontent en effet l'histoire de 1500km en autostop en Argentine. Il n'y aura donc pas ici de visites ou de points touristiques mais "seulement" des rencontres et de l'aventure !
Par ailleurs, ce temps passé sur la route représente une grosse partie de mon TDM, pour ne pas dire une majorité, ne pas l'écrire fausserait l'identité de ce blog et finalement celle de mon voyage.


Si l'espoir pouvait se résumer en une image.


Je rencontre au soir Thomas, un belge qui, par coïncidence, a plus ou moins les mêmes projets que moi. Pour résumer : voyager dans le Nord de l'Argentine jusqu'à la région de Salta, puis jusqu'en Bolivie ou fouler le Salar d'Uyuni. Je n'ai pas le temps d'aller en Patagonie comme j'aurais souhaité. Le temps joue contre moi, j'ai en effet un mois de retard sur mon planning. C'est ainsi !

Avec Thomas on opte pour l'autostop. Il y a plein de bonnes raisons, mais celles qui viennent en premier ce sont : la rencontre de locaux, l'apprentissage de l'espagnol, puis évidemment, l'économie d'un bus, assez cher en Argentine.


Thomas c'est le genre de gars sympathique, la blague facile, avec des projets de volontariat pendant son TDM, voyageant comme moi, très léger mais avec une guitare et un ukulélé. Ça me plaît bien et la guitare me manquait :)

On quitte la ville de Puerto Iguazu pour Posadas dans un premier temps (~300km). On croyait le faire en un jour mais finalement l'histoire en a décidé autrement et au final, j'ai même préféré le vivre ainsi.


D'abord un professeur d'histoire nous prends pour 50km. Bavard, on ne comprend pas tout mais déjà, on note à la fin une légère amélioration de notre compréhension. Mes cours d'espagnol sont loin et je n'ai pas pratiqué assez pour les mémoriser...

A vrai dire, avant mon TDM je n'étais pas aussi intéressé par les langues qu'à l'heure actuelle. Je sais aujourd'hui que lorsque nous ne sommes pas intéressés par quelque chose, les zones de mémoire de notre cerveau ne s'activent pas ou peu. Maintenant que je parle tous les jours dans un espagnol approximatif, peu à peu, ce que j'ai appris au lycée refait surface et je retiens les mots que je croise, juste parce que j'ai la volonté de le faire.

A mes chers CE2 et CM2 en France : les langues sont indispensables au cours du voyage et plus vous les apprenez plus il est facile de les apprendre. C'est un peu magique. Profitez-en ! ;)




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Je reviens à mes moutons. Notre prof d'histoire nous dépose près d'un stand de pastèques, on en profite pour se désaltérer puis reprendre le stop plein d'espoir.

Après deux heures d'attente à essayer en vain d'arrêter tous les véhicules sur notre passage, un camion transportant des vitres s'arrête et accepte de nous déposer... loin. Parfait.

Bien en chair, quelques mèches de cheveux frisés sur les cotés, le sourire facile, l'air très sympathique, Mujerio est l'homme qu'on attendait. On est serré dans la cabine, les backpacks sont laissés à l'arrière du camion avec les vitres en priant qu'il ne pleuve pas.


Deux palettes d'œufs et l'air heureux !

Le détail dans l'histoire c'est pour comprendre Mujerio. C'est level extrême : la moitié des mots sont mangés et la fin des phrases pas articulée. Pour des débutants comme nous, ce n'est pas mission impossible mais presque.


On parvient tout de même à se comprendre un minimum et les rires complètent l'aventure. Une concentration maximum est cependant requise. On se contentera de répondre avec assurance des "¡ Si, Si !" affirmatifs devant toute incompréhension. Cela donnera en partie naissance à des fous rire mémorables.

Lorsque Thomas tente en vain d'expliquer qu'il souhaite des infos pour acheter une carte sim et que Mujerio répond "Es personal !" en désignant son portable, on rit aux éclats. On comprendra seulement plus tard que "personal" est en fait la compagnie du réseau, quelle idée !

Après quelques kilomètres, on livre une vitre puis deux. Après quelques kilomètres, on se désaltère d'une bière, puis deux. Y'a pas de raison. Mujerio boit ça comme de l'eau de toute façon. À la nuit tombée et au fil de la discussion notre aimable chauffeur fini par nous inviter chez ses parents pour y planter notre tente (elle nous offrira en fait un lit!) puis y manger. Que dire !



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Vous connaissez la légende qui dit que la viande Argentine est l'une des meilleures au monde ? Et bien ce n'est pas une légende. Je n'ai jamais mangé un repas aussi riche en protéines. Un bon barbecue accompagné de magnoc, c'est royal. Une invitation par des habitants est l'un des meilleurs choses qui peut vous arrivez pendant un TDM. Les échangent culturels fusent, les rires tout autant. Nous retenterons l'expérience par la suite en cuisinant nous même de bons steaks accompagnés de légumes, le tout pour 3€. Rapport qualité/prix imbattable.

Mujerio nous conduit le lendemain à Posadas. Une grosse ville qui ne recèle pas d'attractions touristiques spectaculaires mais qui fera au moins l'objet d'une pause pour la nuit. Le problème c'est que la ville est tellement grosse que nous mettrons la journée du lendemain pour en sortir... et pas un seul véhicule pour nous y aider.

Le stop, parfois ça marche et parfois ça rate. Nous marcherons sur plusieurs kilomètres jusqu'à 4h de l'après midi où un camion acceptera enfin de nous prendre dans sa benne... pour 5km.


Au moins maintenant nous sommes sur la route principale en direction de Corrientes. Nous misons sur le contrôle de police à côté duquel on est pour augmenter nos chances de stop.


Mais c'était sans compter notre malchance... on campera la nuit à côté du poste de police. Thomas me réveille à 6h30 du matin par une phrase qui fera ma journée : "j'ai trouvé un camion qui va à Corrientes, le chauffeur à l'air sympa, il part dans 10mn, le seul détail c'est qu'il parle comme Mujerio". Encore un stage d'espagnol, c'est parfait.

Joelson, notre nouveau chauffeur, semble amusé de nous regarder plier notre tente respective dans un empressement et une énergie remarquable.


Il y a tout juste la place pour nos sacs à côté de lui. C'est parti pour 300km direction Corrientes. Nous quittons les lieux et déjà Joelson prépare sa drôle de cigarette, pur chanvre.
"Vous en voulez un peu ?"
"Ça ira, merci ! Pas trop à 7h du matin !"
On a l'impression qu'il trouve dans cette épaisse fumée un remède à tout problème (comme beaucoup d'argentins avant lui).


Joelson en pleine concentration

En discutant sur la route, il nous informe qu'il sera ce soir à Santiago del Estero, la capitale de la région. Ça nous rapproche de Salta, nous nous laissons finalement guider sur près de 1000km avec lui.


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C'est aussi ça le stop, l'aléa de la rencontre, puis finalement du trajet. On n'est pas loin de Corrientes quand Joelson remarque une première anomalie au niveau de la batterie. Étonnant sur ce camion tout neuf, il a à peine 35 ans et connait son troisième moteur Haha !

Un arrêt d'une heure dans un garage pour tracteurs règle l'affaire en quelques coups de clef à molette et quelques tours de scotch. Efficace.


On reprend la route qui file droit en roulant face au soleil, il fait une chaleur du diable dans la cabine. On proposera de se rafraîchir autour d'une bière mais Joelson est formel : "Je conduis, pas d'alcool". Quand on pense à ce qu'il fume... haha !


Vers 17h c'est autour d'une roue de faire des siennes. Elle est crevée et le garage du coin fermé.
"J'ai pas le choix, je vais le faire moi-même !" nous confie Joelson plein d'entrain, avant de continuer : "y yo necesito ayuda !" (Et j'ai besoin d'aide!).

Hop, c'est parti, les backpacker-autostoppeurs se transforment en apprentis mécaniciens. Une roue de camion pèse bien 5 fois une roue de voiture et le système de gonflage automatique ne nous aide pas. Après 1h30, la roue est néanmoins remplacée et des "muy bien, muy bien" concluent définitivement l'affaire.


On s'arrête un peu plus loin pour la soirée près d'un "food-bus" et les quelques airs de guitares que je joue avec Thomas égayeront cette fin de soirée. Les réparations ont pris du temps, Santiago c'est pour demain. On campe avec nos tentes près du camion et le lendemain matin le même cinéma recommence, 10mn chrono pour tout plier. Joelson semble se satisfaire de cette routine. Quatre heures de route plus tard, nous arrivons enfin à destination et remercions chaleureusement Joelson pour son aide.



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A l'image de Posadas, Santiago n'est pas une ville réellement touristique, on y dormira qu'une nuit. Nous visons San Miguel de Tucuman le lendemain en prenant le bus pour cette fois.

San Miguel de Tucuman est une de celle qui a su attirer ma curiosité et finalement mon attention. Notamment par la rencontre de jeunes argentines qui nous guident à travers la ville, c'est tout de suite plus charmant. La ville paraît aussi plus vivante, elle y expose de nombreux marchés et commerces.




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Les premiers montagnes andines ou les terres arides du Nord.


Puisque nous n'avons pas d'itinéraire particulier, c'est sur les conseils d'une maraîchère que nous nous dirigeons vers Tafi del Valle. Mais finalement un peu déçu, nous continuons sur Amaicha del Valle 20km plus loin. Le charme d'un petit village andin authentique à 2500m d'altitude nous fait rêver, nous y resterons deux nuits.


Une cuisine dans son jus, j'adore !

L'hostel nous plait aussi énormément, le gérant est sympathique et nous guide mieux que l'office du tourisme (fermé le week-end, normal).



En plus de l'originalité du village, ce qui nous a plu c'est aussi un trek avec un guide local d'une durée de 4h à travers les paysages désertiques entourés de cactus. Pour 100 pesos, aucuns regrets. Nous sommes avec deux argentines en école de tourisme venues apprendre ce jour. D'ailleurs, elles prennent tellement leur temps que le trek durera en réalité 6h quand bien même les relances redondantes du guide "chicas, chicaaaas, vamos!"





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La Quebrada de las Conchas


Nous continuons au lendemain doucement la route vers Salta tout en profitant des lieux. Le village de Cafayate est clairement un arrêt touristique pour beaucoup de nationalités venues visiter l'Argentine. Très peu pour nous. Nous réessayons le stop pour visiter sur "la route des vins" des formations rocheuses spectaculaires. Étalées sur 30km, et tous les 3km en moyenne, des formations uniques nous ravissent : la Quebrada de las Conchas.


D'ailleurs, subjugués (mais aussi parce que le stop ne marche pas), nous posons nos tentes au pied de "Los Castillos" pour une nuit au paysage divin.


Ça fait pas pub décath' ?

Je reviens brièvement sur l'autostop. Amis backpackers, préférez le bus aux longues heures d'attente inutiles. Avec Thomas, nous étions parfois contraint à renoncer et prendre un bus local. Les argentins du Nord du pays n'ont ni l'habitude, ni l'envie, ni la curiosité de rencontrer des voyageurs avide de ce mode de transport. A moins que vous ayez le temps pour ça, préférez l'autostop dans le Sud du pays, apparemment beaucoup plus commun.



La Garganta del Diablo !

Nous sommes à une étape très touristique quand nous décidons de reprendre le stop pour Salta, sûrs et sereins. Quelques heures au soleil suffisent finalement à faire évaporer à la fois l'eau de nos gourdes et notre sérénité. Un sentiment de perplexité puis de déception nous envahit.


Il est 17h et très peu de voitures empruntent désormais la route. Je n'ai plus aucune notion d'espoir lorsque je lève le pouce plus ou moins par automatisme sur cette petite berline noire. La surprise puis la satisfaction d'une après-midi pas tout à fait gâchée me gagne, elle s'arrête.
"¡Hola! ¿Vais a Salta ?"
"Vous êtes français, non ?"

Voilà pourquoi ce couple s'est arrêté, ils ne sont pas argentins. Bien aimables, ces franco-allemands nous amèneront jusqu'à Salta tout en confiant leur meilleurs moments et coups de cœur d'Argentine du Nord. Muy bien ! C'est aussi ce qu'on cherche en stop.


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On ne pourra qualifier Salta de ville charmante et dépaysante. En revanche, nous trouverons tout ce qu'il nous faut pour une séance shopping, et surtout un maté, de la yerba maté et un thermo pour Thomas. Thomas qui commençait légèrement à me suriner avec cette boisson chaude que je présenterais pour lui comme une drogue et pour le commun des mortels comme une boisson qui s'apparente au thé. Histoire. Explications.




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L'art du maté
(Avec la chère et grande coopération de Thomas, expert dans le domaine ;) )


L'évidence de cet article m'est venu quand je voyageais avec Flo, en Argentine et en Bolivie (lien vers le site de Thomas!). Nous avons donc décidé d'écrire cet article à deux.

Aujourd'hui on ne vous parlera pas d'un pays, d'un moyen de transport ou d'un mode de vie, mais d'une boisson : Le Maté.


Oui je vous voir venir... Vous vous dîtes que si on se met à écrire un article sur chaque plat ou chaque boisson locale on est pas sorti de l'auberge, mais cette boisson là, elle n'est pas comme les autres. Elle possède des pouvoirs magiques, comme celui d'effacer les frontières, les classes sociales ou encore la timidité.



Tout d'abord un petit historique. Le Maté est en réalité le nom de cette petite tasse accompagnée de sa paille.
On le remplit généralement d'une herbe appelée le Yerba Maté. Cette herbe cultivée en Uruguay, Paraguay et Argentine, pourrait être apparentée au thé, bien que son goût soit plus fort et plus amer.

Le Maté est donc pour ces pays, ce que le café pour est à l'Italie ou encore le thé pour l'Angleterre.
On le rempli au fur et à mesure d'eau chaude, puis on inspire par la paille (qui sert de filtre). Plus l'infusion est longue plus l'amertume est présente.

Et ses pouvoirs dans tout ça ? Ils sont uniques et infinis à la fois. Comme on vous le disait précédemment, il a le pouvoir d'effacer les frontières, les classes sociales, la timidité et bien d'autres ! Nous avons cherché à lui définir un pouvoir unique. Et ce pouvoir c'est de simplifier toute relation humaine, quelle qu'elle soit.

En effet, le Maté ne peut se boire seul, le Maté se partage, le plus possible. Comme nous le disait Cécilia et Leila, deux Argentines rencontrées à San Miguel de Tucuman, le maté se partage entre professeurs et élèves à l'Université, ou encore entre patron et employés. Il se partage également tout simplement entre inconnus dans la rue !

Flo et moi-même voudrions chacun remercier Christoffer et Lucio qui sont, respectivement, les premières personnes à avoir partagé le Maté avec nous. :)

Retrouvez l'intégralité de l'article sur la page de Thomas ! :)


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La région de Jujuy


Toujours sur la route de la Bolivie, nous continuons notre chemin vers les villages, petits mais non moins charmants, de Tilcara, Humahuaca et Uquia.

A Tilcara, il s'agira d'emprunter un chemin menant à une gorge dans la montagne creusée sur des milliers d'année par un ruisseau.


En chemin, nous faisons la connaissance d'Émilie, JB ainsi que de Pierre, tous français. A ce propos, je n'ai jamais rencontré autant de français depuis le début de mon périple qu'en Amérique du Sud, dingue. Fin de la digression.


Le village d'Humahuaca possède un charme certain. Des rues de terre battue, des maisons dans les mêmes tons et pour finir des marchés bien achalandés. On s'affaire tous ensemble à s'offrir les services d'un pick-up pour rejoindre "la Montagne aux 14 couleurs". À l'arrière du 4x4, cheveux dans le vent, nous montons la montagne sur 25km pour atteindre une altitude de 4300m et finalement le point de vue unique : "L'Hornocal".



Au soir, nous avons trouvé avec Thomas un bar où boire de la bière à l'œil jouer quelques morceaux de guitare plus ou moins improvisés pendant une heure. Les locaux étaient ravis de ces quelques musiques anglophones !


Vidéo à venir !


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À Uquia, et toujours dans un décor aride, notre dernier trek nous offrira de belles perspectives sur des montagnes colorées à souhait et parsemées de cactus.



Nous pressons ensuite le pas vers La Quiaca, dernier village argentin avant la frontière bolivienne. Comme pour rappeler la frontière Brésil-Argentine, nous aurions pu aller en Bolivie clandestinement tant les contrôles sont proches du néant. Bien entendu nous faisons tamponner respectivement notre passeport et partons sereins.


Bienvenido en Bolivia !


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Voyager avec un belge


Je m'estime heureux et chanceux d'avoir fait la rencontre de Thomas sur mon trajet. Un grand voyage sert aussi à ça, la rencontre, la différence, la complétion, les fou-rires et finalement l'amitié. En son honneur et en référence à ses origines je me remémorerais sa phrase à notre soirée à Amaicha : "Ce n'est pas une question de boire de la bière ou pas, c'est qu'elle est à deux euros."




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Voilà qui termine magnifiquement bien cet article, qui, juste après trois semaines de voyage, s'étire déjà sur quelques paragraphes !

Merci beaucoup pour votre assiduité, rendez-vous en Bolivie dès que possible ! :)

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Espace défi Julie !

Couleur : Le marron, couleur d'une terre aride.
Animal : Le chien, c'est banal mais il y en a partout !
Goût : Un de ces délicieux empañadas :)
Lieux : Amaicha del Valle, nous avons adoré !
Musique : For my Friends, Joe Bonamassa et Beth Hart.


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À très bientôt !
Have a nice day !










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