19 avril 2016

Malaisie - Kuala L. et parcs nationaux




La Malaisie c'est tout d'abord un melting-pot.
On compte 51% de malais, 24% de chinois, 7% d'indiens et 18% de groupes indigènes et minoritaires. J'ai trouvé ça fou ! Cela provient en particulier des anglais qui ont fait parvenir au 19ème siècle des centaines de milliers d'indiens et de chinois, cela pouvait s'apparenter à un commerce d'esclaves. Aujourd'hui on se promene parmi les malaises voilées, les chinoises aux jupes courtes et les indiennes en sari.


Quartier Little India à Penang

On parle nationalement le malais mais l'anglais tient aussi une très grande place. Rares sont ceux qui ne le parle pas. De ce fait, bien que pas très compliqué, il m'est difficile de parler leur langue. De plus, pourquoi écorcher des syllabes en malais quand je peux parler anglais (que mon interlocuteur comprendra parfaitement) ?

Mais tout de même, quelques mot en malais ! (Alphabet latin)

Bonjour (matin) = selamat pagi
Bonjour (après-midi) = selamat tengahari
Au revoir (celui qui reste) = selamat jalan
Au revoir (celui qui part) = selamat tinggal
Merci = terima kasi
Combien ? = ini berapa ?
S'il vous plaît = sila

Et on notera même quelques mots transparents comme "universiti", "bas" (bus), "muzic" ou encore "farmasi".

Mais la Malaisie c'est aussi le pays des superlatifs.
On peut y trouver quelques 8.000 variétés de fleurs, 2 500 espèces d’arbres et arbustes, 200 sortes de palmiers et cocotiers et enfin, on dénombre, pour les seules orchidées, plus de 800 variétés. On n'oubliera pas de mentionner la rafflésie, la fleur pouvant atteindre 1m de diamètre, la plus grande au monde, ainsi que le tualang, l'arbre pouvant atteindre 80m de haut, le plus grand du monde. Rien que ça.


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Penang - Georgetown


Je quitte la Thaïlande avec un train qui m'emmène en Malaisie, dans la ville de Butterworth exactement. Enfin, quand je dis un train, ça c'était la théorie, et vous savez qu'en voyageant rien ne se passe comme prévu. Le dit train était complet lorsque j'ai voulu réserver, mais sans hésitations l'homme au guichet me rassure : "Pas de soucis, il y a des trains à pour Hat Yai et ensuite pour Butterworth, avec un autre train".
Ok, on part là dessus !

Ça va de soi, quand j'arrive à Hat Yai, 900km et 17h plus tard, un homme au guichet me lance : "C'est complet pour Butterworth, mais sinon il y a un train qui va à Penang Besar !"
Mais oui ! Le fameux ! C'est où ça ? L'homme semble presque agacé que je ne connaisse pas et en fait part à son voisin qui me répète : "Penang Besar ! Penang Besar !". Ça m'aide pas trop.

Après vérification c'est une ville à la frontière malaisienne. Fort bien. On se rapproche !
Ok, on part là dessus !
Je fais de très simples formalités de visa, pour une fois ça fait du bien. Exemption de visa pendant trois mois en Malaisie en deux minutes et sans débourser un centime. Quand les choses vont dans ce sens, j'aime bien.

Hey ! Mais qu'est ce qui se passe ? J'ai l'impression d'avoir fait un saut dans le temps. Je continue en direction de Butterworth (enfin!) dans un train roulant à plus de 100km/h, chose inconsidérée en Thaïlande ! Bonne surprise. Bienvenue en Malaisie.


Un train thaï et un malaisien, petit contraste.


Passé la frontière la première chose qui choque c'est malheureusement le nombre et la taille des parcelles de palmiers à huile. Mauvaise surprise. Et il en sera de même à chaque fois que prendrai le bus ou le train par la suite dans le pays, des deux coté de la vitre, des palmiers. Encore des palmiers. Toujours des palmiers. On peut s'endormir une heure ou deux, on relève la tête et qu'est ce qu'on voit, des p***** de palmiers. Les petits 329.000 km² de la Malaisie produisent 40% de la production mondiale...

Vous savez, la fameuse huile de palme présente partout dans les produits transformés ? Elle fait des ravages ici au dépend de la flore mais surtout de la faune sauvage. Elle touche en premier lieu le milieu de vie de l'orang-outan. Il resterait 6000 individus aujourd'hui à l'état sauvage dans le monde alors que l'on en comptait 12.000 en 1993. Extinction prévue dans 10 ans si rien n'est fait. L'effet papillon de votre paquet de biscuit ou de pâte à tartiner acheté dans votre super U... voilà.


"Des études menées en Malaisie estiment que la conversion de 50 hectares de forêt en monoculture de palmiers à huile entraîne la perte de 820 espèces d’arbres, mais également une réduction de 80 % à 90 % du nombre des espèces d’oiseaux, de papillons et de mammifères. Faute d’habitat, les orangs-outans se retranchent souvent dans les plantations où ils seront tués ou capturés pour être vendus illégalement à des parcs d’attractions peu scrupuleux." - Le Monde.


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Revenons à nos moutons. Arrivé à bon port je prends le ferry (haha) pour rejoindre Penang (Georgetown). Ce voyage m'aura coûté environ 27€ depuis Bangkok avec plus de 1100km effectués, à l'aide de 3 trains et un ferry en près de 24h (ça vous dit on en parle à la SNCF, surtout niveau prix ?).

Penang c'est une sorte de grosse île reliée par deux ponts de 13,5 et 24km (le plus grand pont d'Asie du Sud-Est !).
Le vieux Georgetown, ville principale de Penang, est classé à l'UNESCO. Et pour cause, les différents quartiers ne manquent pas d'originalité. Un quartier appelé la Little India et un autre Chinatown tout aussi sympathique. Vous devinez qui occupe les lieux !
Pour tout vous avouer, quand je suis arrivé j'ai vu beaucoup d'indiens, je me suis dit, tiens, Penang est habité par beaucoup d'indiens ! (Ça se tient non ?). Ensuite j'ai vu beaucoup de chinois, j'ai donc tenu le même raisonnement pour les chinois ! Mais où sont les malais au fait ?



Penang est à l'image du pays une île multiculturelle où temple animiste, temple bouddhiste, église chrétienne, mosquée musulmane et enfin temple hindouiste cohabitent (ça n'a pas toujours été le cas.. faits d'histoire).


Temple animiste

En Malaisie, 60% de la population prêche le culte de l'islam (qui est la religion d'État, pour preuve le drapeau). On trouvera ainsi beaucoup de mosquées éparpillées ici et là. Le style architectural me change des temples bouddhistes et il faut avouer que cela attise ma curiosité. Comme cette mosquée construite sur pilotis au nord de Penang ou ce minaret au coeur de la ville servant d'appel à la prière.



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Rendez-vous en parcs inconnus


Je profite d'être dans le pays d'une faune et d'une flore remarquable pour visiter un maximum de parcs. Commençons par le parc national de Penang.
Il y fait une chaleur éprouvante, mais en plus mêlée à un taux d'humidité d'environ 120%, le moindre geste vous fait suer comme un champi dans une poêle ! (Et là vous vous demandez pourquoi cette métaphore sortie de nulle part !? Moi aussi).
Géant. Le paysage, la jungle, l'ambiance, tout. Même les papillons, les fourmis et les colonies de termites sont géantes.



Une fourmi éléphant en train de s'attaquer à un garde termite

Je sue du goutte à goutte à travers cette jungle au climat on ne peut plus équatorial, mais ce trek de 4h valait vraiment le coup. Des singes qui sautent de branches en branches au dessus de votre tête mais surtout ce lac méromictique unique en Malaisie. Il en existe 19 dans le monde ! Mais quelle genre de lac est-ce s'enquiert aussitôt de penser votre esprit curieux avec sagacité ?


Il s'agit d'un lac contenant à la fois de l'eau salée et de l'eau douce. Les deux eaux ne se mélangent pas et celle dont phase est la plus dense reste en dessous de l'autre, la salée donc. On se couche moins bête le soir en lisant les aventures du Normand hein ? :p


D'un côté la mer...

... de l'autre le lac

Je continue sur ma lancée et j'enchaîne pour un trek en forêt le lendemain à travers un parc de 40 hectares. La même chose. On se sent dès les premiers dizaines de mètres complètement dans la jungle. J'aperçois une autre espèce de singe, le poil noir avec deux tâches blanches au niveau des yeux, peureuse mais en même temps curieuse de ma venue.


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La ferme de fruits exotiques


Après l'effort le réconfort. Comme je vous le disais, du fait de sa position géographique la Malaisie est un pays propice à la production de fruits exotiques.

J'ai donc naturellement visité une ferme de fruits exotiques. Moi qui suis un gros mangeur de tout mais surtout qui adore ces fruits, là j'ai été servi et ravi. Dans une ferme comptant environ 370 variétés de fruits exotiques, on vous accueille en premier dans la fabrique d'alcool de fruits, déjà ça commence bien, un bon point. De multiples mélanges y sont préparés dont par exemple "Mangue-Ananas-Kiwi" ou encore "Fraise-Ananas-Honey-Papaye".

J'ai dû avaler (sous la contrainte évidemment, vous pensez bien !) une petite dizaine de shouts particulièrement bons, sauf le dernier évidemment au gimgembre, quelle idée. Ils utilisent en fait un procédé capable d'extraire les enzymes contenues dans les fruits et les laissent fermentés dans l'alcool pour la conservation. Les divers mélanges sont donc préparés ici non pas forcément en fonction des goûts des fruits mais plutôt pour tel rhumatismes tel renforcement etc... :)



La visite continue au service dégustation de fruits. Décidément ils ont tout compris, ils savent me parler ces gens là ! Un guide me présente tous les fruits exotiques dans des bacs où je peux me servir avec démesure. Mouhaha.


Je remplie une assiette de mangue, d'ananas, de fruit du dragon, de papaye, de melon blanc, de pastèque rouge et jaune mais aussi de (perdez pas votre haleine) longan, de ciku, d'orange (locale), de jackfruit et de fruit de la passion. Je crois qu'il y a le compte. Ah non, il en manque un, mais pas grave, c'était le seul qui n'était pas très bon haha.


Goûtez à ces fruits une fois dans votre vie

Je me régale de ces fruits et on continue vers le service boisson, aux jus de fruits, ça va sans dire. Ces personnes me connaissent, c'est pas possible ! Je commande un extrêmement succulent Ananas-Mango Mmmh. Indescriptible.


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Enfin la visite du parc peut commencer. Un guide m'explique avec un accent anglais très prononcé comment utiliser les fruits des centaines d'arbres et plantes que comptent leur parc. Ce qui est important c'est la fin de ses phrases qui finissent quasi toujours par un "...and the fruit is very sweet".


Fruits de la passion !

Parmi les arbres présent, un arbre à cannelle. Je ne m'étais jamais posé la question, pour récolter la cannelle il "suffit" de couper l'écorce de cet arbre. Elle sentait très bon quand bien même l'arbre était un peu vieux.


Différentes variétés de bananiers évidemment et des plants d'ananas poussent également. Savez vous à ce propos le point commun de ces deux végétaux ? Un plant = un fruit. Un bananier ayant donné ne donnera plus (en revanche il donne un régime entier de plusieurs mains qui peuvent atteindre 30kg !).



Le Saviez-vous ? La noix de Muscade est puissant anesthésiant, ça ferait apparemment dormir un cheval, disons un éléphant c'est plus le pays. Et nous, ça nous ferait dormir... très/trop longtemps.



Enfin, motivé, j'ai voulu admirer un levé de soleil sur la colline de Penang Hill. Environ 5km de route qui monte entre 15 et 30% ! J'arrive vers 6h, heure à laquelle j'ai le temps de prendre quelques photos de la ville de nuit avant celles de l'astre. Ses rayons arriveront à percer un brouillard lointain au dessus de Butterworth sur le coup de 7h.


Seul touriste amateur parmi des photographes pro, j'aimerai bien me la jouer aussi mais avec un compact c'est difficile. Je redescend en passant devant des groupes de macaques qui me regarde avec de gros yeux en s'épouillant.




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Parc national du Taman Negara


Je quitte Penang le soir et arrive au petit matin à Kuala Tahan. Petit village perdu au pied du parc national.
Dans l'après midi je fais un tour de bateau à travers une rivière un peu mouvementée pour rejoindre un village de l'ethnie Orang Asli. Moins d'une vingtaine de petits villages de cette ethnie sont présents au bord de la rivière et du parc. Il en resterait environ 100.000 dans tout le pays et sont considérés comme les habitants originels de la Malaisie (arrivés en -10.000 av JC). Ils sont aussi gravement concernés par la déforestation massive qui détruit à la fois leur habitat et leur terrain de chasse.

En effet, ils vivent quasiment en autarcie selon des pratiques ancestrales et chassent comme les générations précédentes, à la sarbacane. Une tige d'une variété de bambou particulièrement longue avec à l'intérieur une pointe de bambou très affutée et du poison au bout de celle-ci. Enfin pour être exacte, c'est un puissant anesthésiant naturel qui fait plonger l'animal en quelques minutes.


Rigolez pas ! Je l'ai mis dans le mille ! ;)


Nous avons eu aussi le droit à une démonstration de démarrage d'un feu en 30 secondes à l'aide uniquement de végétaux. Plutôt impressionnant, la technique est là. Secret : le procédé consiste à prendre une tige d'une plante que vous ne pouvez pas connaître mais très élastique et à la frotter rapidement dans une rainure d'un bois spécifique dont vous ne soupçonnez pas l'existence et de mettre de l'amadou dans le petit trou situé au dessus de la rainure. Le frottement fait de la chaleur, le bois isole et la concentre vers l'amadou qui brûle. Easy hein ?



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Le parc est géant et de multiples trek sont disponibles. Le 1er jour je commence petit et fais mes 6/7km en prenant mon temps. J'en profite pour passer sur le plus grand pont suspendu au monde (apparemment) à travers la canopée, très sympathique de voir les arbres par le dessus pour une fois, et je grimpe en haut d'une colline pour admirer la vue d'une forêt équatoriale qui s'étend sans fin.


Le 2ème jour on ne plaisante plus, je souhaite aller voir une cascade à environ 8,5km. Je me trompe de chemin en route et je ferai plutôt 18/19km aller-retour dans la journée, je rentre exténué. Marcher dans la jungle pendant que vous entendez détaler des animaux que vous ne voyez que rarement, entre des cailloux et des racines géantes et avec des pentes et des descentes qui n'en finissent pas, ça use, mais c'est une sacrée expérience. Ça se raconte difficilement, ça se vit :)




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Kuala Lumpur


La 3D existe et les malaisiens en usent. On ne compte plus ici les gratte-ciels et les immeubles à 40 étages ou plus tellement la ville en est garnie. D'autres sont en construction, ça ne s'arrête jamais. Les tours jumelles Petronas dominent la capitale comme la tour Eiffel le fait pour Paris. Je retrouve un Chinatown dans l'hyper-centre et un marché en son sein très vivant. On vous propose des lunettes Rayban et des ceintures Lacoste à 3€ (quoi, c'est pas des vraies?) mais surtout beaucoup de petites échoppes de street food originales et bon marché.


Proche de ce quartier j'ai aimé me promener à l'intérieur du Central Market où se regroupent une grand quantité de petites échoppes de produits plus ou moins locaux. On vient et on revient rien que pour admirer les vêtements en soie, les sculptures en tek, les bijoux et les décorations en noix de coco et pour admirer le talent des peintres à reproduire un portrait de vous ou de Mr. Bean (n'oublions pas la colonisation anglaise!).



Je ne suis pas rester très longtemps à Kuala Lumpur mais juste assez pour m'y trouver à mon aise. Les grands parcs et jardins qui la peuplent permettent de se détendre l'après-midi lorsque le soleil atteint son zénith et l'humidité son maximum. C'est particulièrement vrai pour le parc devant les tours jumelles où demeurent de majestueux arbres exotiques et de belles cascades. Ils ont fait ça bien.


Tout autour des Petronas, c'est le quartier des affaires. C'est aussi le quartier de la bourgeoisie où l'on vient acheter son sac Louis Vuitton et sa montre Madame Gnagna.
D'où vient ce ton sarcastique, je ne sais pas. J'ai eu l'étrange impression que plus le pays est riche, plus les écarts sociaux sont élevés, plus il y a de SDF, plus il y a de grandes chaînes de fast-food qui font leur beurre. Une coïncidence ? Je ne pense pas.



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Maintenant la question est : comment rejoindre Singapour. Je retourne dans la même station de bus où je suis arrivé, au feeling. J'interpelle un monsieur avec une tête sympathique et qui ne semble pas occupé outre mesure :
- Puis-je prendre un bus ici pour Singapour ?
- Ici non mais à Bangsar si ! Bouge pas, je te note ça, tu peux aller sur ce site internet aussi pour réserver directement ta place si tu veux.
- C'est loin d'ici ?
- Non !
Après vérification c'est à l'autre bout de la ville. Bon. Tout de même, ce n'est pas mon village, c'est Kuala Lumpur. Il n'y a "que" 10km !
- C'est cher par bus ? Le train est moins cher ? Je peux prendre un bus pour aller à Bangsar ?


J'en profite pour l'abreuver de questions tant ce monsieur semble avoir des réponses à tout. Infatigable et sympathique.
Le plus drôle c'est que je n'ai pas pris le bus qu'il m'a recommandé pour aller à Bangsar (où je ne suis pas aller d'ailleurs) et que j'ai pris le train pour aller à Singapour. Haha.
À la gare j'ai vu l'insolite, un homme voyageant avec sa bouteille de propane. Pourquoi pas !

Bref, un train qui durera 7h environ. 7h pendant lesquelles, devinez quoi ? Je verrai des palmiers. Encore des palmiers. Toujours des palmiers.



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Espace défi Julie !

Couleur : Verte, celle des forêts luxuriante des parcs nationaux, mais aussi celle... des palmiers.
Goût : Celui d'une assiette de fruits exotiques =D
Animal : La fourmi éléphant, tellement impressionnante !
Odeur : Celle de la cuisine indienne qui parcours les rues de Little India.
Lieux : Le parc National du Taman Negera !
Musique : celle des rues de Little India

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Merci fidèle lecteur/lectrice de m'avoir lu ! :) je vous sais toujours plus nombreux et ça ça fait plaisir !
On a même dépassé les 6000 vues sur le site ! :p

Rendez vous dans peu de temps à Singapour, Tchuss !
Entre temps on se retrouve sur la page du Normand !





5 commentaires :

  1. Ouiii ! des fruits, des singes et du Flo à la sarbacane ! Toujours un plaisir de te lire ! Bizzz

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    1. Thanks Julie ! Et je te promet que le prochain gros article sur l'Indonésie ne manquera pas de rebondissements ;)

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    2. Et désolé pour ton défi que je viens juste de remettre, il avait disparu mystérieusement !
      Chose réglée :)

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  2. Un plaisir de te suivre, Florian ! Ta prose est très agréable et le ton d'écriture nous met dans l'ambiance. J'aurai bien goûté aussi à cette assiette de fruits variés, tellement les couleurs sont belles. Jacques (BTT).

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  3. bravo florian, super la malaisie! un pays que j'ai beaucoup aimé
    à bientôt de lire tes aventures
    maurice

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