11 mars 2016

Vietnam - Centre - Nord-Est




Deuxième partie de l'épopée à moto à travers le Vietnam !
Pour rappel, j'ai choisi de partir depuis le Sud (Ho Chi Minh) jusqu'au Nord (Hanoï).

Cette partie concerne le centre (région des hauts plateaux) ainsi que le Nord-Est (Baie d'Halong entre autres).


Depuis HCM, je suis passé par Bien Hoa où de belles chutes d'eau et cascades m'attendaient. Les vietnamiens font bien les choses, le décor est parfait et bien agencé, on peut s'amuser à sauter sur les pierres pour arriver au milieu de la rivière (comme un gamin j'étais!), et même dormir juste à côté des chutes dans des cabanes ou logements un peu plus luxueux mais en toujours en bois (10°55′00.42″N 106°59′35.16″E).


J'ai continué ma route jusqu'à Bao Loc qui culmine déjà à 850m d'altitude. Cette région est propice à la culture du café mais surtout du thé, le meilleur du pays paraît-il. Comme ça ne me suffisait pas la première fois, je suis allé m'asseoir à côté des chutes d'eau de Bao Loc (11°38′26.52″N 107°44′33.14″E). Pas de regrets, elles étaient beaucoup plus impressionnantes. L'esthétisme vietnamien à peut être un peu loupé cette fois : cette tour pour l'ascenseur aurait mieux fait de rester poussière plutôt que de gâcher le paysage. D'autant plus que par les marches on peut accéder à un petit passage quasi derrière les chutes ! On ne va pas rester fâché, l'eau chute d'environ 40m, elles restent gracieuses à souhait et la route pour y accéder, vallonée entre les champs de caféiers, était splendide.


Je roule quasiment tous les jours afin de ne pas dépasser la durée de mon visa, il y a tout de même pas loin de 2000 km à enchaîner (j'en ferai 4200 au total...). Le paysage commence réellement à changer, une route de montagne m'amène à Dalat perché à 1500m d'altitude. Je vous vois venir. Figurez-vous que ma moto n'a même pas feint l'infime signe d'une quelconque fatigue. Et toc ! Bravo ma Wendy ! ;)


J'ai lu à mainte reprises de belles critiques sur Dalat d'où mon envie de visiter la région. Effectivement, la ville est grande et son lac donne un charme non négligeable au paysage urbain. J'ai été plus surpris par la taille du marché pour tout vous avouer. L'un des plus grand que je n'ai jamais vu. Des cactus et des banzaïs partout, des étalages de fruits et légumes à n'en plus finir et surtout énormément de vêtements. Ici le climat est plus frais en matinée, et même si la température peut timidement monter à 30°C en journée, les locaux se vêtissent de bonnes chaussures, de gants, de doudounes et même de bonnets. Le matin il fait très froid pour eux : 15/20°C. Ça ferait tout de même gentiment sourire un normand :p


On cultive, du fait d'une légère accalmie de chaleur, des fruits moins exotiques comme des fraises, des mûres et des avocats, c'est la saison en février ! (Je m'en tiens au régime mangue, je ne m'en lasse pas :)


Visez la taille des avocats !

Je prend ensuite la direction de Lak et je ne regrette pas (12°24′43.28″N 108°10′13.76″E), en partie dû au fait qu'il n'y a que très peu de touristes. La belle route sinueuse et tranquille perdue entre les lacs et les montagnes peuplées de pins fait son effet aussi. Que du bonheur à naviguer en moto à travers ces paysages. Lak est un village formé autour d'un... lac ! Celle là, elle était corsée. Il n'y a pas grand chose à faire si ce n'est qu'admirer les champs de riz se profilant jusqu'au loin à l'horizon et des ballades en éléphant ou en bateau sur le lac. C'est déjà grandiose.


Des enfants issus d'un ethnie perdue dans la jungle se baignent dans la rivière, tranquillou, pendant que maman lave le linge.

Néanmoins, je commence à perdre mon engouement pour une ballade à dos d'éléphant quand je lis les articles qui parlent de leur traitement. Leur docilité à l'air de s'acquérir parfois avec beaucoup de manoeuvres pas toujours très douces, c'est le moins qu'on puisse dire (je vous laisse faire vos recherches...). Pour revenir à quelque chose de plus gai, et si on est un peu chanceux, on peut apercevoir un beau coucher de soleil sur le lac, les éléphants dedans pour une baignade, c'est la cerise sur le gâteau.


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Je rejoins ensuite la capitale du café situé à 500m d'altitude : Buon Ma Thuot. Je m'ennivre sur la route du parfum subtil des caféiers en fleurs. Ils laissent comme une douce odeur de fleurs d'oranger dans les airs. Ça remplace le temps de quelques dizaines de mètres le pot d'échappement des bus qui fument couleur charbon, on gagne au change. Les caféiers (robusta je crois) ont les feuilles légèrement plissées, striées, et fleurissent d'un blanc pur et noble.


On ne se lasse pas de rouler à travers ce paysage. Avant d'arriver à Pleiku, je fais un petit détour pour contempler d'admirable chutes d'eau (13°40′00.39″N 108°07′47.55″E). Bon, soyons sincères. La photo m'animait d'un grand espoir et la cascade me l'a apporté en échantillon. Elle est certainement plus belle passée la période des pluies, il y a beaucoup moins d'eau en février.


Ça, c'est le premier point. Le deuxième : il ne faut ne pas regarder où l'on met ses pieds mais plutôt lever les yeux vers la chute. Oui, une chose qui m'énervent au Vietnam c'est l'indécence absolue de jeter tout par terre, même les restes de pique-nique dans les sacs plastique et la bouteille de coca à peine fini depuis le scooter. Dans 10 ans ici on marchera sur plus de plastique que de pierres.
Grrrrr... dans un si bel endroit c'est vraiment dommage. Pfff ! Un gâchis.

Je me rallonge ensuite par des petites routes pour traverser la pleine campagne. Des champs entiers de caféiers toujours, entourés de bananiers et de papayers bordent les routes. Comme vous l'avez deviné, l'économie des plateaux du centre du Vietnam est essentiellement fondée sur l'agriculture. Le café, le thé beaucoup, mais aussi le manioc, le maïs, l'hévéa (pour le caoutchouc), la canne à sucre, la papaye et le tabac.



Pas tant de rizières que ça dans cette région, trop sec certainement ? Les provinces du Nord sont sans doute beaucoup plus appropriées, notamment la région de Lào Cai et de Ha Giang. Ici, le climat tropical comporte seulement 3 mois de saison humide/pluie, il est idéal pour ces cultures - il y fait entre 15 et 35°C toute l'année.

À Kon Tum, une très belle église entièrement en bois a été oubliée lors de la guerre. Et c'est tant mieux. Un miracle de la bonté du saint esprit. Je dois dire que c'est l'une des plus belle église que je n'aie jamais vue.


Avec en prime, un couple de futurs mariés
devant l'imposante porte en bois

Elle a été dessinée par un français (...) et reste aujourd'hui drôlement bien entretenue. Je suis ensuite allé me balader aux alentours de Kon Tum trouver une Rong house et les paysages qui caractérisent la région.

Ces grandes maisons sur pilotis sont particulières et ont une histoire. On en trouve qu'ici, c'est la maison communale des ethnies Bahnar, Jarai et d'autres plus minoritaires. Cette maison faite uniquement de bois et de bambous est utilisée pour les réunion importantes, les cérémonies ou en tant que tribunal local où le chef de village préside. La punition est souvent donnée sous forme d'excuses publiques et la coutume veut que le coupable donne un porc ou un poulet. Traditionnellement, la nuit, les hommes célibataires y dormaient pour y développer leurs aptitudes à chasser ou combattre, mais cette pratique aurait cessée de nos jours...


Ça, c'est pas de la baraque de Schtroumpfs !


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Imaginez maintenant une route qui serpente dans les montagnes à 1200m d'altitude, où les fougères et les bambous géants prennent le relais aux papayers et aux bananiers. Imaginez plus de 100km de route défoncée par le passage des motos, et jamais refaite, entourée de forêt primaires gigantesques, la tête littéralement dans les nuages, à admirer plus bas la vallée quand le flanc de la montagne est dégagé. Imaginez des enfants tous vêtu de blanc et de bleu en allant à l'école avec le sourire sous leur parapluie, tout en vous envoyant des "hello" enthousiastes. Ça, c'est la route QL24. I hit it, I rode it, I did it. Hey !


Mais je ne la ferai pas tous les jours. La pluie fine qui vous frappe le visage sous 10°C tout en restant extrêmement concentré face à tous les nids de poules... c'est un peu rude. J'ai l'impression que dû à l'altitude ainsi qu'à l'extrême degré d'humidité laissé par les forêts qui s'étendent sur toute la montagne, il pleut en permanence. Mais c'est magnifique.

Je suis donc arriver à Quang Ngai après cette belle expérience où il n'y avait pas grand chose à voir. J'ai continué tout de suite sur Hoi An, la ville lanterne. Là c'est différent, ça ressemble plus à un gros village qu'une ville. Elle est composée de plusieurs grandes îles au delta du Song Thu Bon, cela lui donne encore plus de charme. Des centaines sinon des milliers de lanternes sont allumées partout dans les rues, dans les arbres, sur les balcons... et de toutes les couleurs !


Ça attire de ce fait beaucoup d'occidentaux, moi qui suis quasi le seul à roder d'habitude dans les villes, ça me change. Mais il faut avouer que c'est réussi, cela donne un air de fête, très joli, très jovial. Les magasins aussi sont dans le même thème. Ils sont quasi tous en bois habillé d'une architecture chino-vietnamienne. Ça donne envie de rentrer dans tous les shops, restaurants et cafés pour jeter un oeil (ou boire un coup ;)


30km juste au Nord de Hoi An, Da Nang. Ce n'est pas du tout le même style. Ici c'est la vraie grosse ville muni de gratte ciels mais aussi, heureusement, de belles baies où admirer au coucher du soleil les bateaux pêcheurs aller ou revenir de la pêche. Ils ont une barque bien spéciale pour rejoindre leur bateau en pleine mer : cette mini embarcation ronde faite de tiges de palmier séchées. Unique en son genre !


Enfin, on ne peut la manquée, environ 67m de haut la dame, et ce n'est pas la "meuf de Bouddha". Je vous présente la divinité de la compassion, Quan Am. Je ne sais pas si on peut comparer la taille de cette sculpture avec la grandeur de leur compassion, mais de toute façon on ne doit pas être bien loin. C'est un petit peu le Jésus de Rio à Da Nang. Impressionnant. (16°05′56.98″N 108°16′36.3″E)



Je rejoins ensuite Hué à 100km au Nord de Da Nang et je choisi de passer par le Hai Van Pass. C'est une route qui monte sur le flanc de la montagne et on peut admirer en haut toute l'étendue de Da Nang jusqu'à 30km à la ronde. Pas déçu. Encore une fois on atteint très vite le sommet et ses nuages. Passé celui-ci, on est alors sur la face de la montagne non baignée par le soleil et on ressent tout de suite la différence de température. Un écart de plusieurs degrés se creuse mais la route reste sinueuse à souhait.


Sur la route, je profite pour faire un petit détour de 7km à travers les forêts pour trouver un monastère. Arrivé, il faut encore qu'un bateau m'aide à traverser un lac pour le rejoindre. Je veux bien croire que le recul de ce lieu de recueillement, absent de toutes nuisances sonores, permet une profonde méditation.


Je ne médite pas à leur manière mais j'aime m'aérer l'esprit dans un lieu aussi serein et calme. Au même moment où je pense aux résultats des photos des vietnamiens avec leur tête sur tous leurs clichés, je me fais soudainement inviter à un selfie. Oui, au Vietnam on m'a "invité" plusieurs fois à me prendre en photo avec eux et j'ai même parfois le droit à un "you handsome" au passage. J'accepte parce que c'est dur de refuser face à un grand sourire et de beaux yeux venant de non pas une fille mais deux, mais pourquoi ? Bon, je reprend la route, et je "médite".

Hué est particulièrement connu historiquement pour être à la croisée des chemins : à 1000km de HCM au Sud, et à 700km de Hanoï, au Nord. On y trouve une véritable citadelle au centre de la ville, derrière les kilomètres de mur fortifié. Il ne faisait pas beau quand j'y étais, bien dommage, sinon c'est certainement joli. Beaucoup de rivières ou de lacs plus ou moins artificiels circulent dans cette vieille ville.


Vestiges de la guerre...


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J'ai continué sur Dong Hoi, un peu à l'aveugle comme toujours, mais la chance était avec moi. J'ai rencontré un québécois qui m'était fort sympathique et je suis parti en sa compagnie faire un petit trip en moto vers l'une des célèbres grotte de cette région. Le paysage pourrait ressembler à s'y méprendre à Tam Coc (j'en parle plus loin). Je veux dire par là qu'on trouve des "mini-grandes" montagnes un peu partout et la forêt primaire qui s'étend sur toute la région ainsi que les hectares de rizières font partie de ses atouts.


Encore une fois à moto c'est l'euphorie. On était littéralement à travers la jungle !


La Paradise Cave est impressionnante. On y accède à pied après 1 bon kilomètre de marche... et de marches. On entre par un petit trou dans une immense montagne et on ne peut s'empêcher de penser : Comment un mec a pu trouver cette grotte, après 30km de route dans la jungle sans aucune infrastructure à la base ? Apparemment d'autres sont encore découvertes au fur et à mesure des explorations. Celle-ci en tour cas est vraiment grande de part la hauteur de ses stalagmites mais aussi de par sa longueur : environ 1km sans voir un photon !
Est ce que ça justifiait 260.000d... disons qu'après 80km de route depuis Dong Hoi on a pas osé faire demi tour.


Je fais un peu l'impasse sur Vinh et Thanh Hoa, il n'y a pas grand chose à voir, c'est pire que Rouen, c'est vous dire ! ;)


Tam Coc ! Enfin les réjouissances commencent. La célèbre et fameuse "baie d'Halong terrestre" m'ouvre ses portes. Enfin, je cherche à entrer mais les portes sont bien cachées, celles de mon hostel j'entends. Faire demi tour sur un tout petit chemin desservant les parcelles de riz n'est pas recommandé, surtout en moto. Quelle idée de mettre une auberge au bout d'un chemin si étroit...


Plouf. 2h de lesive à la main... Ça tient la vase.

J'ai le temps de visiter Hang Mua dans la matinée, un temple perché en haut d'une "mini-grande" montagne parmi celles qui peuplent Tam Coc (20°13′45.93″N 105°56′01.93″E). Petite rectification, on vient grimper les 462 marches plus pour le point de vue que voir le temple en question. Il est ridicule parmi ceux qu'on peut trouver au Vietnam. De ce fait ça devient un billet de 100.000d l'entrée pour faire quelques clichés depuis un beau point de vue. Ils abusent un peu.


Sur les sites très touristiques les prix sont exorbitants, même pour les parking motos, alors que dans tout le Vietnam les églises, temples et pagodes sont gratuites. Heureusement, pour avoir vadrouiller pas mal maintenant, je peux affirmer qu'ailleurs au Vietnam ils ne profitent pas des touristes comme ça. Bref.

Je rencontre un couple de français sympa sur le chemin, quelques échanges de tuyaux et je continue mon chemin vers Trang An. C'est peu ou prou la même chose que Tam Coc (le village à le même nom que les grottes et la virée en bateau !) mais avec moins de touristes, et donc moins cher (150.000 au lieu de 250/300.000d la virée bateau de 2/3h).


C'est magnifique, impressionnant, unique. Il faut le voir, les photos ne reflètent pas assez les proportions et l'ambiance.


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Quelques vieilles pagodes sont également présentes autour du village. Mais celles que j'ai vues précédemment n'ont rien à envier à Bich Dong ou à Thai Vi (la plus vieille recensée au Vietnam). Mais surtout quels goûts, quels artistes ! Ils construisent un magnifique mur avec du béton d'une beauté sans pareille et des tuiles carrées toutes neuves autour d'une ruine d'au moins 5 siècles. Vous sentez la pointe d'ironie ou j'insiste encore un petit peu ? Allez plutôt voir Bai Dinh (20°16′29.79″N 105°51′54.97″E).

Je prends la route, ou plutôt le ferry, vers Cat Ba, la plus grande île de l'archipel de la baie d'Halong.

Le ferry se trouve au port de Ding Vu à Haiphong. Il nous descend (Wendy et moi évidemment) sur l'île de Cat Hai, 8km de route plus tard, un deuxième ferry nous emporte vers Cat Ba (50.000d en tout). Mon hostel est à l'autre bout de l'île mais qu'importe la route est vraiment belle. Encore une fois à moto... Bon j'arrête ;)


Il y a juste trop de fils électriques, impossible de prendre une photo sans un ou deux traits noirs horizontaux. Trois lignes de pylônes peuvent se succéder en portant chacun son fil... Bon.

La diversité des activités est finalement un peu réduite sur ce petit bout de terre (30km de large environ) mais le calme est de mise et ça repose. Ce n'est pas souvent au Vietnam.
En revanche, il y a deux choses à ne pas manquer. Le parc national et la visite des îlots autour de Cat Ba.

J'ai rencontré une seconde fois ce couple de français croisé 4 jours plus tôt à Tam Coc. Le monde est petit, enfin surtout Cat Ba. Rendu au parc vous pouvez choisir entre un long trek de deux heures à travers la jungle (80% de l'île est recouverte de forêts primaires) ou un trek plus court mais qui ne manque pas de vous surprendre.


L'homme au guichet semble aussi frappé d'enthousiasme que lorsque l'on vous offre trois fois la figurine de Green Lanterne à votre anniversaire. La nonchalance dont il a fait preuve pour nous expliquer les parcours et la clarté de ses propos mélangés à un anglais approximatif ne nous a pas découragés pour autant, et avec raison. Il était au bout de sa vie mais nous n'étions pas au bout de nos surprises.

Le trek le plus court vous emmène en moins d'une heure, au prix d'une petite marche et de quelques escalades, au sommet d'une montagne au milieu des autres. La vue y est... indescriptiblement prenante. Nous sommes restés près d'une heure à respirer, vivre et contempler les sommets des montagnes qui semblent se profiler indéfiniment à l'horizon. À la même hauteur que les aigles qui cherchent en vain leur proie, je me sens pour une fois moins jaloux de leur capacité à défier la gravité.


Mon seul regret est de ne pas avoir commencer le trek vers 16h. En haut, vous pourriez alors apprivoiser le soleil pour une photo lorsqu'il se couche aux environs de 17h30.

Chanceux, depuis mon hostel j'avais une vue imprenable sur la mer et le soleil qui vient s'y réfugié. Les derniers bateaux de pêcheurs traversent les îlots de la baie et rejoignent le port sous les derniers rayons.






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Nous continuons sur notre lancée, une petite négociation plus tard, j'acquiers pour 13$ le sésame pour une journée sur la baie d'Halong (enfin la baie de Cat Ba beaucoup moins touristique). Surprise très appréciée par mon porte-feuille. Sachez qu'à Hanoï, le tour pour une journée se situe plus sur les 25/40$. J'embarque donc joyeusement le 29 février toujours avec mes deux compatriotes français sur un bateau prendre le large. Et quel large. Nous étions littéralement tout seuls parmi d'imposants blocs de roches s'élevant à des dizaines de mètres (ça ce sont mes mots à moi, sinon on appelle ça des formations karstiques, voilà, voilà). Des montagnes noyées et verdoyantes qui se jalonnent et qui laissent place parfois à de petites criques dont l'eau transparente en leur sein reflète un bleu de paradis. Vous pouvez les observer en kayak, vous devenez alors assez petit pour passer à travers les portes de la baie : des grottes inondées où vous pouvez lentement vous frayez un chemin.

À l'évidence les pitons rocheux se sont séparés il y a des centaines de milliers d'années les uns des autres. Les mouvements des plaques tectoniques ont entraîner de nombreuses fractures au fil des millénaires. 1969 îlots sont aujourd'hui présents et classés au patrimoine mondiale de l'UNESCO.

Sur la "route" du retour nous avons pu escalader des pitons rocheux sur l'île aux singes (Monkey Island). Malgré une ascension délicate (aucunes marches) quelques photos depuis ce point de vue n'ont rien gâché du voyage. Je tutoyais une nouvelle fois les aigles de mer qui dessinait des cercles dans le ciel en quête d'un peu de protéines. Ils n'hésitent pas à tremper leurs serres pour "pêcher" un poisson à la surface un peu trop confiant.

Je regagne la terre ferme dans le troisième et dernier volet de cette petite série ;)






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Merci de m'avoir lu ! J'espère avoir fait vagabonder votre âme sous ces doux paysages...

N'hésitez pas à critiquer ou demander des infos par commentaires ici ou sur facebook Le Normand Itinérant !

À bientôt ! :)


(Merci de ne pas utiliser les photos à des fins commerciales ou contactez moi)


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